La Convention interdisant les armes à sous-munitions est également entrée en vigueur le 1er août. Elle constitue l'étape la plus importante de ces dix dernières années en matière de désarmement.
Le texte interdit l'emploi, la production, le stockage et le transfert de cette catégorie d'armes. Davantage d'États doivent adhérer au traité, selon Handicap International Belgique. L'organisation pointe notamment du doigt les grands pays comme la Chine, la Russie, les Etats-Unis, Israël ou encore les sept pays européens qui n'ont toujours pas adhéré au traité.
A ce jour, 107 gouvernements ont signé la Convention et une trentaine d'entre eux l'ont ratifiée, dont la Belgique.
L'armée belge a d'ailleurs fait détruire ses dernières armes à sous-munitions. Elle disposait de 115.210 obus à sous-munitions, de type 155mm ICM ("Improved Conventional Ammunition"), pour ses obusiers M-109. La destruction de ceux-ci aurait été exécutée par la société italienne Esplodenti Sabino par le biais d'un "contrat de démilitarisation" passé avec l'agence d'entretien et d'approvisionnement (NAMSA, la principale agence de gestion du soutien logistique de l'OTAN).